NOM : au choix. PRÉNOM(S) : au choix. AGE : entre vingt-cinq et vingt-huit ans. PROFESSION : au choix. STATUT SOCIAL : célibataire et plutôt fière de l'être. elle assume son côté indépendante et indomptable. NATIONALITÉ & ORIGINES : nationalité américaine, origines au choix. CARACTERE : drôle, pétillante, impétueuse, bornée, très peu sûre d'elle au fond, énergique, autonome, quelque peu irresponsable, impulsive, joviale,... GROUPE : wheels are turning. AVATAR : teresa palmer. CREDIT : Sweet Nothing.                Elle est née à (au choix), aux USA. Elle est arrivée en Alaska il y a quelques années, six tout au plus. Elle s'est immédiatement prise d'amitié pour la sœur de Wes. Elles ont le même âge et la même vision de la vie : ne surtout pas de prendre au sérieux. ✰ Si elle a côtoyé Wes par l'intermédiaire de sa sœur, elle ne le connaît pourtant pas vraiment. Du moins, pas aussi bien que dorénavant qu'ils vivent ensemble. Il lui a, néanmoins, tapé dans l’œil dès le premier jour. ✰ Il y a quelques semaines, après un violent dégât des eaux dans son immeuble, elle a dû trouver un logement d'urgence. C'est la sœur de Wes (qui, secrètement, rêve de les voir ensemble) qui a proposé l'idée que ce dernier la loge le temps des travaux. ✰ Si elle semble sûre d'elle et équilibrée, elle est terriblement maladroite et manque véritablement de confiance en elle. ✰ Wes s'amuse vraiment de l'emprise qu'il a sur elle, tandis qu'elle ne sait plus vraiment où donner de la tête.

       
       Dans la pratique, ils sont désormais des colocataires tout ce qu'il y a de plus naturel. Alors que son appartement est en rénovation après un dégât des eaux, Wes, poussé par sa sœur, a proposé à cette dernière de la loger. La maison est trop grande pour lui, et puis ce ne serait que temporaire. Ce qu'il ne sait pas, c'est que la jeune femme a toujours été très fortement attirée par lui et qu'elle l'est davantage depuis qu'elle le côtoie quotidiennement. Du moins, il ne le savait pas. Il y a quelques jours, il a cru entendre une conversation entre sa colocataire et sa soeur. Elles parlaient de lui et des sentiments forts de la première envers sa personne. Flatté, au fond peut-être un peu seul et ignoré, Wes a décidé de séduire. Puis de s'écarter avec indifférence. De titiller. De jouer. Pour se sentir un peu moins mort à l'intérieur. Pour feindre l'happy ending après tous les drames. Alors il se rapproche d'elle, imperceptiblement, l'effleure, lui sourit. Puis se retire en se moquant ouvertement de ses sentiments. Lui fait du mal. Pour avoir lui-même un peu moins mal.

La chambre est plongée dans l'obscurité et il est là, allongé sur le dos, immobile, statufié, sur le matelas spongieux. Ses yeux se sont accoutumés à l'ombre et il observe le plafond immaculé. Ses pensées se suivent d'une façon particulièrement décousue, effilochée. Il s'efforce de ne pas songer au visage qu'il rencontre dans la glace, quand il s'observe le matin. Le visage qui était également celui de Camden. Il s'efforce de ne pas y songer. S'efforce d'imaginer la journée qui l'attend le lendemain. Relectures, rapports et rondes dans les différents quartiers de la ville. Il en est là de ses réflexions lorsqu'un petit son le ramène à la réalité. Trois petits sons. Trois coups frappés doucement à sa porte. Il sait que c'est elle. Les poils de sa nuque se sont dressés sous l'effet de l'adrénaline, de l'expectative. "Wes ?" Il attend encore quelques secondes et, lorsqu'enfin elle pousse un soupir de résignation, il se redresse. "Entre." La jeune femme s'exécute, il devine sa silhouette qui se dessine dans l'ombre. "Coupure d'électricité..." fait-elle en restant dans l'entrebâillement de la porte. L'espace d'un instant, il hésite à lui demander de quoi elle a peur exactement, mais il se retient à temps. A la place, il tend la main vers la lampe de chevet et constate, non sans plaisir, qu'elle a raison. Nouvelle occasion de relancer le jeu. Tandis qu'il se redresse et s'approche, alors qu'il n'a pas pris la peine de passer un tee-shirt, il entend la respiration de sa colocataire ; plus forte, accélérée. Alors il s'approche encore, jusqu'à ce contact plus intime. Il l'effleure, la caresse d'un regard appréciateur. Il s'étonne de la facilité avec laquelle elle tombe dans les filets, elle qui le regarde comme s'il était la réponse à toutes ses questions. Lentement, il replace une mèche rebelle derrière son oreille, s'approche encore, effleure cette même oreille de ses lèvres. Chuchote. Très doucement. "Tu es si naïve..." Et puis, brusquement, il s'écarte. A soudainement un sourire moquer. Puis prend la direction de la cave et du compteur électrique en la laissant là, seule, pantoise, haletante.


      Elle est sa meilleure amie, son alliée, son roc, son pilier. Elles se sont connues il y a plusieurs années, à son arrivée à Sitka. Depuis, elles sont inséparables. Elles savent tout l'une de l'autre, leurs faiblesses comme leurs forces, leurs secrets les plus profondément enfouis. Elles s'aiment d'une amitié incommensurable, d'un amour inconditionnel. Elles font les quatre-cent coups, sortent, boivent, pleurent, tombent et se relèvent. Ce sont deux meilleures amis comme ce qu'il y a de plus normal. Et, pourtant, elles se sentent différentes. Plus proches. Plus sincères. Plus vraies. Quand elles sont ensemble, elles sont entières. Deux entités d'une même et seule personne.