✰NOM : Fletcher. Huit générations de Fletcher ont vécu à Sitka. De quoi faire la fierté des uns, et le malheur des autres. ✰PRÉNOM(S) : Mackenzie. Je crois qu'il n'y a pas de raison à cela, si ce n'est qu'ils aimaient ce prénom. Mais peu importe vu que tout le monde me surnomme : Mack. ✰AGE : vingt-quatre ans. ✰NATIONALITÉ & ORIGINES : Américaine, Sitka. ✰PROFESSION : Écrivain de best-seller en manque d'inspiration depuis environ un an. ✰STATUT SOCIAL : Célibataire. ✰ORIENTATION : Hétérosexuelle.   ✰GROUPE : SAFE AND SOUND. ✰CARACTERE :  « De mes cinq filles, Mack est d’après moi la plus entrepreneuse. Depuis qu’elle est gosse, elle ne peut s’empêcher de se fixer des objectifs toujours plus difficiles à chaque fois qu’elle entreprend quelque chose, que ce soit dans ses livres ou bien même dans la vie de tous les jours. Elle a toujours été déterminée à aller de l'avant et à réussir dans tout ce qu'elle entreprend, et, je crois bien qu’elle peut aller jusqu’à pourrir la vie de quelqu'un pour atteindre son but. J’ai beau énormément l’aimer, mais je suis bien obligée de reconnaître que Mackenzie est totalement imbue d'elle-même. Elle est indifférente à à peu près tout ce qui ne la touche pas et elle est très égoïste en ce qui concerne autre chose que son bonheur, elle fait ce qu'elle veut tant qu'elle le veut, sans se préoccuper des sentiments des autres. Mais elle ne le fait pas exprès, elle est juste totalement insouciante, il n'y a pas de méchanceté dans ses actes, et ça se voit quand on la regarde. Elle est assez déjantée et "peste", Mack est vraiment capable de mettre au point des stratégies rocambolesques juste pour s'amuser, notre maison en a d’ailleurs fait les frais à de nombreuses reprises, mais je ne lui en veux pas. Elle est par ailleurs complètement insensible à la critique et aux menaces étant donné qu'elle ne les écoute même pas, elle est trop concentrée sur elle-même, et c’est une force que j’apprécie chez elle. Elle à la tête sur les épaule cette gamine et elle sait toujours quoi dire au moment voulu. C’est d’ailleurs ce qu’aiment le plus ses amis chez elle, je pense. Ma fille est d’une loyauté sans fin malgré l’égoïsme dont elle peut faire preuve, et à partir du moment où elle s’implique envers quelqu’un, ce qui à son échelle peut s’avérer un défaut ; elle est capable de se vendre, corps et âme,  dans une quelconque cause juste parce qu’elle en a décidé ainsi. Mack n’est pas la personne qu’elle laisse imaginer… c’est une fille bien. » Mére de Mackenzie.

   
Mackenzie est la seconde enfant de la famille. Elle possède quatre sœurs. ✰ Elle boit énormément de café. D'ailleurs, si elle n'en boit pas au moins une fois dans la journée, elle est d'humeur exécrable. ✰ Elle possède une chienne border colley noir et blanche avec les yeux vairons du nom de "Marcy". ✰ Mack a toujours voulu devenir écrivain, mais maintenant qu'elle a trois best-seller et une adaptation cinématographique à son palmarès, l’inspiration a disparu, ce qui l’inquiète. ✰ En quittant le lycée, elle est partie faire des études de lettres à Boston, réalisant au passage sa réelle envie de quitter Sitka, et ce depuis longtemps. Elle est d'ailleurs devenue une vraie citadine. ✰ C'est à Boston qu'elle à rencontré le père de son fils. Leur relation a duré environ cinq ans avant qu'il aille en prison pour détournement d'argent publique sur sa société. ✰ Chose problématique, Mackenzie était enceinte de quatre mois lors du procès. Ne voulant pas abandonner son enfant, elle a donc décidé de le garder, malgré les critiques et son inaptitude à être mère. ✰ Son fils se prénomme : Logan Fletcher. ✰ Mack à directement imaginé revenir à Sitka lorsqu'elle est tombée enceinte, mais elle est quand même restée à Boston jusqu'aux un an de son fils, voulant se débrouiller seule ; et ce, malgré qu'elle soit allé voir on ex-conjoint pour lui annoncer son départ de la ville. Malheureusement, elle n'arrivait pas à correctement élever son enfant à Boston et elle vit donc actuellement dans le ranch familiale avec sa mère, son père, et deux de ses sœurs. ✰ C'est une excellente cavalière, même si elle préfère faire croire le contraire. Elle a gagné plusieurs concours durant son adolescence. ✰ Elle part courir dans les rues de Sitka tous les matins avec sa chienne, tandis qu'elle laisse son fils à sa mère qui adore s'en occuper. ✰ Et bien que Mackenzie ait passé son enfance dans une ville au bord de la mer, elle ne sait pas nager et une peur bleue de l'eau. ✰ Même si elle ne le montre pas, elle aime énormément ses sœurs. ✰ Elle roule dans la vielle camionnette Ford rouge de son père depuis son retour car sa "mini country" à rendu l'âme.✰ Elle ne porte ses lunette seulement que quand elle travaille.
   
   NOM/PSEUDO: Maëlle. AGE : 15 ans. AVATAR : Amanda Seyfried. COMMENT AS TU DECOUVERT LE FORUM : Bazzart. UN COMMENTAIRE :   . CREDITS : crick.

   
   
  À travers la vitre du parloir de la prison, j'observe Carl, les yeux humides de larmes, dans son uniforme orange, sans lui montrer aucun de mes sentiments, imperturbable. « Ça me fait plaisir de te voir ici Mack, j'suis vraiment désolé, j'ai jamais voulu que tu sois mé... » Le coupant froidement, je lui dis de façon sèche : « J'suis pas là pour ça, Carl. Je suis là pour te dire que je suis enceinte. » Ses yeux s'agrandissent, et sa bouche s'ouvre légèrement, surement à cause du choc que mes propos provoquent. « De-Depuis combien de temps ? » Son ton est soucieux, perturbé et inquiet, mais enthousiaste également. Son regard est également changé. Il s'agrippe au téléphone comme à une minute supplémentaire de vie. « Quatre mois. Je l'ai découvert avant-hier. » Souriant, mon ton froid n'a visiblement aucun effet sur lui. « J'suis heureux que tu sois venu me le dire ! On a un bébé ! Mack, c'est une ch... » Fermant les yeux, je prends sur moi et le coupe à nouveau, plus froid encore : « Ce n'est pas non plus pour ça que je suis là. Je suis venu te dire que je m'en vais. Je quitte Boston. Je ne veux pas t'attendre, et je ne veux pas non plus d'un escroc pour père de mon enfant. Je vais t'oublier, loin d'ici, loin de toi et tu... » Sa main se serre plus fort contre le combiné, mon pouls s'accélère : « Tu crois vraiment que tu peux partir comme ça ? Mais c'est aussi mon enfant, Mack ! Et tu crois vraiment que je ne vais pas pouvoir te retrouver ? Tu te fourres le doigt dans l'œil ma petite, avec toutes les traces que tu vas laisser derrière toi... Tu n'as pas le droit de faire ça, Mackenzie ! » Je soupire. Un long soupire. Puis ne reprends la parole que quelques minutes plus tard, une main posée sur mon ventre : « Peu m'importe ce que tu penses Carl, je m'en vais avec mon enfant, et tu ne chercheras pas à m'en empêcher, car de toute façon, tu es cloitré derrière les murs de cette prison pour un bout de temps encore ! Et quel juge accordera à un escroc la garde d'un enfant, alors que sa mère fait déjà très bien tout le travail ? » Son regard est cette fois accusateur et juge. Il part d'un éclat de rire exagéré avant de me cracher : « Toi ? Mère ? Tu en es incapable ! La seule chose dont tu es responsable, c'est de ta chienne et encore, c'est bien parce qu'elle, tu l'as voulu cette bête ! Tu es une incapable irresponsable Mackenzie Fletcher. Notre enfant ne vivra pas longtemps avec toi pour t'en occuper. » Me levant, je me penche une dernière fois vers le téléphone avant de raccrocher : « C'est ce qu'on verra. Au revoir, Carl. » Et me retournant sans un regard, je fais claquer mes escarpins contre le sol carrelé du parloir, telle une actrice lors de son grand final, tandis qu'il hurle de rage mon prénom.


« Prends une tisane ma chérie... », Me dis ma mère en me tendant une tasse fumante. En face de moi, ma grande sœur joue avec une de ses mèches de cheveux, et m'observant de la tête aux pieds, elle me lance une pique : « T'as pas changé Mack, t'es toujours aussi moche... Pourtant, je croyais que la maternité rendait les femmes belles ? » Souriant, je réplique avec humour : «T'en aurais peut-être besoin alors ? » Déposant une assiette de cookies sur la table basse, maman use de son autorité pour nous faire taire : « Les filles ! Je n'ai pas autorisé Mackenzie à venir s'installer à la maison avec son fils pour vous entendre vous chamailler comme à quinze ans ! » Pouffant alors comme des gamines, nous lui sourions. J'attrape un cookie sur la table et le mange presque immédiatement tandis que l'avant-dernière de mes petites sœurs s'avance vers moi pour me prendre dans ses bras. Elle me dépose un baiser sur la joue avant de me chuchoter dans le creux de l'oreille : « Ça fait du bien de te revoir. » L'embrassant à mon tour, je la fais s'asseoir à côté de moi. À travers la fenêtre, j'observe papa panser une jolie jument à la robe alezane. Ici rien n'a changé. Papa s'occupe des chevaux, maman faits des petits gâteaux et les filles vaquent à leurs occupations comme bon leur semble. La maison n'a pas non plus changé : il y a toujours aux murs, les photos de nous cinq gamines, à cheval, lors de Thanksgiving ou de noël, à l'école ou encore avec nos amies ; il y a encore au sol les mêmes vieux tapis poussiéreux et dans l'air, cette même odeur de cannelle et de lavande typique de la lessive et des pâtisseries de maman. La maison a toujours son côté chaleureux avec ses meubles en bois et ses murs en pierres. De gros bouquets d'hortensias blancs ont été placés un peu partout dans la maison pour égayer un peu, et visiblement, cela fonctionne bien. Sur le vieux fauteuil tartan de mon père, notre chatte presque aussi vielle que le fauteuil lui-même, dors dans un bruit. Dans son landau, Logan fait de même. À mes pieds, Marcy dort paisiblement. Et rompant le silence, ma plus jeune sœur ouvre la porte et jette son sac de cours dans l'entrée avant de se diriger dans la cuisine, sans nous avoir vus. Je crie alors : « Hé ! Gamine ! » Et en entendant le son de ma voix, elle sort sa petite tête de la cuisine, comme pour vérifier si je suis vraiment là. « Oh mon dieu, Mack ! » Je me lève alors pour la prendre dans mes bras, mais elle me saute dessus, me faisant tomber du canapé. « Maman ne m'as pas dit que tu venais ! » Lui souriant, je lui réponds que c'était une surprise. « Tu penses rester combien de temps ? » « Je vais m'installer ici. »