✰NOM : Robertson. ✰PRÉNOM(S) : Kayley. ✰AGE : Vingt deux ans. ✰NATIONALITÉ & ORIGINES : Américaine. Origines anglaises. ✰PROFESSION : Blogeuse à ses heures et serveuse. ✰STATUT SOCIAL : Célibataire. ✰ORIENTATION : Hétérosexuelle.   ✰GROUPE : Safe and sound. ✰CARACTERE : Kayley est une battante. Elle est têtue, forte et courageuse: Une vraie tête brûlée. Elle ne prend jamais non pour réponse et se bat pour arriver ou elle en est aujourd'hui. Alors que personne ne croyait en elle, elle a été assez solide pour réussir. Kayley est gentille sous ses airs de bad girl, drôle et sait se montrer sarcastique. Elle se montre toujours très protectrice envers ceux qu'elle aime et cela peut se faire passer pour de la jalousie, voir de la possessivité.

   
Elle pratique le yoga ✰ Elle ne se sépare jamais de son I-Pod ✰ Elle ne fume pas, ne boit pas ✰ C'est une grande rebelle qui ne se laisse jamais dominer par qui que ce soit: Sa vie, ses décisions ✰ Elle n'a été amoureuse qu'une seule fois dans sa courte vie. Résultat: Coeur brisé en mille morceaux ✰ Elle choisira toujours un bon gros hamburger si on lui demande de choisir entre ça et une salade ✰ Elle a un chien et si vous habitez près de chez elle, vous pourrez la voir courir avec lui tous les matins ✰ Elle est de nature très franche, et possède un certain don pour le sarcasme et l'ironie ✰ Mettez la devant un Walt Disney: Elle saura vous réciter les dialogue et chanter les chansons par coeur ✰ Elle n'est pas vraiment patiente. Non, ça, ce n'est pas son fort ✰ Elle n'a jamais réellement eu d'ami fille, se sentant plus à l'aise avec des garçons: Après tout, elle a littéralement grandi entourée d'hommes, voilà pourquoi elle se sent aussi à l'aise en leur compagnie ✰ Elle serait prête à tout pour sa famille et ses amis ✰ Un jour, l'année de ses dix-sept ans, elle a cru qu'elle était tombée enceinte...Et bizarrement, ça ne l'a pas effrayée. Au contraire, elle était contente. Même si elle se sentait trop jeune et tout sauf prête à être mère, elle l'aurait très certainement gardé au final ✰
   
   NOM/PSEUDO: jude. AGE : 19 yo. AVATAR : la très zoulie Zoey Deutch. COMMENT AS TU DECOUVERT LE FORUM : Bazzart. UN COMMENTAIRE : Un mot? Canon     . CREDITS : Tumblr.

   
   

Ma vie n'a rien de bien passionnant. Je suis une femme comme les autres. Je crois. J'espère, en tout cas. Mais bon, je suppose que vous voulez tout savoir de moi. A vos risques et périls, hein: Oui, il est nécessaire que je le précise. Enfin, c'est pour vous, quoi. Bon, eh bien allons-y. Commençons par le début. Ou du mois ce qui s'en rapproche.

Je vous épargne donc l'épisode de ma naissance, de mes frères agglutinés autour du lit de ma mère, de mon père qui s'est évanouit pendant quelques minutes après m'avoir vue naître. Passons également le jour de mon premier anniversaire, de mes premiers pas, de mon premier passage seule sur le pot, de mon premier jour à l'école etc etc...Parce que ma vie commence à réellement changer cette année là, en réalité. L'année de mes six ans.


Elle est où maman?

C'est la question que je pose à longueur de temps. Et j'obtiens toujours la même réponse: Dehors. J'ai besoin d'elle. Je me sent seule et j'ai besoin de sentir ses bras qui m'enlacent, son parfum qui me rassure et sa voix qui m'apaise. Tous les jours, je demande à mon père si elle est rentrée et vois son regard se voiler. S'attrister. Je suis petite, un peu naïve certes, mais je suis tout sauf idiote. Alors que mon père et mes frères essaient vainement de me faire croire que ma mère est allée faire une balade, est partie voir ses amies ou encore est partie voir grand-mère: Je sais que ce sont des mensonges. Enfin, pas entièrement. Ma mère est partie, effectivement: Le truc, c'est qu'elle ne reviendra pas. Pourtant, elle n'est pas partie soudainement. Ca a été progressif. Elle a passé de moins en moins de temps à la maison, avant de totalement disparaître. Et j'ai beau supplier, pleurer, crier à mon père de la faire revenir, il se contente de me prendre dans ses bras, sans savoir quoi faire d'autre. Et il s'excuse. Tout le temps. En permanence. Il me dit inlassablement qu'il est désolé de ne pas pouvoir la ramener. Pourtant je sais que ma mère est encore en vie, là, quelque part. Mais elle nous a abandonnés, tous autant que nous sommes. Et c'est sans doute ce qui fait le plus mal, en plus de son absence.

J'ai appris des années plus tard que ma mère s'était trouvée quelqu'un d'autre. Un mec plus jeune, qui la faisait complètement oublier sa vie de famille: son marier banquier, sa maison à nettoyer et ses cinq gosses à emmener et à aller chercher à l'école. Mon père n'était pour rien dans cette histoire, il la subissait. Lui aussi souffrait du départ de ma mère, mais il ne le montrait pas. Il s'excusait auprès de nous, alors que ce n'était pas de sa faute. Alors j'ai commencé à en vouloir à ma mère pour nous avoir lâchés. Et je l'ai détestée encore plus en voyant mon père au 36 ème dessous par sa faute. Mais j'ai grandi. Je suis rapidement devenu une adolescente totalement banale: Boutons d’acné, appareils dentaires, du mal à suivre en cours...Sauf que bon, je n'étais pas très populaire. Ayant quatre frères plus âgés que moi et vivant avec notre père, étant donc la seule fille de la maison, j'avais forcément plus de facilité avec la gente masculine. Alors forcément, j'étais proche des mecs et les filles m'en voulaient. Et vous pouvez pas savoir ce que les filles peuvent être garces quand elles s'y mettent! Bref. Je vais vous épargner mes années collège qui ont été affreuses, un réel mauvais souvenir, pour aller directement au lycée. Là, il s'est passé deux événements majeurs dans ma vie: La première? Le grand retour de ma diva de mère. La seconde? Lucas.


Je sort du lycée. Je viens le finir le premier semestre de ma première année et c'est en quelque sorte libérateur de me savoir en vacances. Les garçons de ma classe me disent au revoir, me tapent sur l'épaules en riant: Parfois, je me demandent s'ils me voient réellement comme une fille. Apparemment, non. Je fais partie de leur bande, je suis leur pote, mais ça ne va pas plus loin: Non pas que ça me dérange, mais je me demande vaguement si je dois être vexée ou non. C'est bientôt Noël et ça se sent: Il fait froid, les rues sont décorées, de même que le lycée et le soir, quelques personnes chantent des chansons de noël populaires. "Kayley?" Mon sang semble se glacer dans mes veines alors que je me fige. Cette voix. Elle hante mes cauchemars, réveille instantanément ma haine. Mes mains se mettent à trembler et je tourne la tête, le coeur battant à tout rompre. Pitié, pas elle. Mais j'ai beau prier, rien n'y fait, car je vois ma mère. En chaire et en os, s'il vous plait. Elle se tient là, à quelques mètres de mois, adossée à sa voiture. Elle est vêtue d'un tailleur noir assez stricte et ses cheveux lâchés sont identiques aux miens, ce qui me met légèrement en rogne: Je ne veux pas lui ressembler. Je la déteste et tous les points communs que nous pouvons avoir me donnent envie de vomir. Elle ne me lâche pas du regard alors que je me remet à marcher, mes bras serrant mes livres de cours contre ma poitrine. La tête haute, je décide de l'ignorer et prend le chemin opposé, bien décidée à rentrer chez moi et à laisser exploser ma fureur une fois dans ma chambre. "Kayley, attends!" Et merde. Oui, j'avais oublié à quel point elle pouvait être chiante. Têtue. Comme moi. Zut. J'entends vaguement ses talons claquer contre le sol alors qu'elle me court après. J'essaie de marcher plus vite, de faire comme si elle n'était pas là. Mais apparemment j'échoue, vu qu'elle arrive à me rattraper et à saisir mon bras. D'un geste vif, je le retire, comme si elle m'avais brûlée. "Ne me touche pas. Et si tu continues à me suivre, je vais hurler!", lui lançais-je avant de tourner à nouveau les talons. "...Attends! Je suis vraiment désolée. Laisse moi juste t'expliquer!" Cette fois-ci, c'est trop. Je fais volte face et la regarde. Elle n'a pas bougé de l'endroit où je me suis dégagée de son emprise et je peux d'ici voir les larmes qui roulent sur ses jours. Remarquer cette tristesse mal placée me fiche encore plus en rogne. Je me met alors à hurler. "Tu es désolée? Désolée?! Mais désolée de quoi? D'être partie sans un mot? D'avoir trompé papa? De nous avoir laissés seuls du jour au lendemain?!" Je passe une main dans mes cheveux et secoue la tête, dégoûtée. Je me fiche de m'afficher devant tout le monde, de l'humilier devant les autres parents et devant mes camarades. Dans ma tête, elle le mérite. Et moi aussi, j'en ai besoin. J'ai besoin de la mettre plus bas que terre, de la ridiculiser. "Pour qui est-ce que tu te prends, franchement? Et puis à quoi tu t'attendais en te ramenant ici? A ce que je te tombe dans les bras en pleurant toutes les larmes de mon corps en te suppliant de revenir dans nos vies? Eh bien non, désolée. Tu t'es tirée, c'était TON choix! Maintenant assume, merde! En ce qui me concerne, tu n'existes plus. Je n'ai pas besoin de toi, pas plus que le reste de la famille. On s'en sort très bien sans toi, on est heureux. Alors tu peux aller au diable." Maintenant elle pleure pour de bon en secouant la tête. Elle a le coeur brisé et je ne ressent pourtant aucune peine. Pas pour elle. En fait, je suis juste soulagée d'avoir vidé mon sac une bonne fois pour toutes. Je soupire. "...J'espère sincèrement que ça valait le coup, cette histoire avec ton collègue de boulot."


"Si tes frères ou ton père me trouvent ici: Combien de chances j'ai de m'en sortir en vie et entier?" J'éclate de rire et hausse les épaules. "Aucune idée. Mais ne t'inquiète pas, ils sont tous sortis. Puis ils me font confiance." Je m'installe à côté de lui, mon livre de chimie sur les genoux. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sent plus réservée, plus timide aujourd'hui. Pourtant, ce n'est pas la première fois que je suis seule dans ma chambre avec un garçon. Que ce soit mes frères ou mes amis, j'ai l'habitude. Mais je n'ai jamais été seule avec Lucas. Lucas, c'est ce garçon qui est dans ma classe depuis le début de l'année. Il est beau, populaire auprès des filles, forcément, et nous nous entendons bien. D'ailleurs nous avons été désignés comme binômes pour le semestres et c'est ce qui amène Lucas chez moi aujourd'hui. Un stupide devoir de chimie. Nous devons commencer par choisir une expérience à réaliser avant de la construire, la tester pour finalement la présenter au reste de la classe. Et comme par hasard, la note comptera pour l'obtention de notre diplôme! Alors que je devrais être concentrée, je tremble, me sent soudainement très maladroite et mal dans ma peau. Je ne sais ni quoi faire, ni quoi dire. J'ai l'impression que tous les gestes sont stupides et que les mots qui vont sortir de ma bouche seront forcément sans intérêts. Jamais un garçon ne m'avais chamboulée comme ça, et c'est déroutant. "Alors, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?" Je ne réponds rien. Toutes les idées qui me viennent à l'esprit n'ont rien à voir avec la chimie et mes pensées sont à cet instant tout sauf catholiques! Alors inutile de les partager avec lui, pas vrai? Finalement, ne recevant aucune réponse de ma part, il se tourne vers moi. Ses yeux bleus semblent voir mon âme toute entière et ça me met totalement la tête à l'envers. Mon coeur semble de son côté, bien décidé à battre des record de vitesse. Puis Lucas commence à se pencher vers moi. Doucement, comme au ralenti. Quant à moi, je ne bouge pas, maladroite et gauche. Mais qui ne le serait pas pendant son premier baiser, après tout? Ses lèvres sont douces et chaudes, balayant alors tout ce que j'avais imaginé. Et ce détail me fait apprécier Lucas encore plus. Le monde extérieur semble avoir disparu. Je ne cherche pas à ramasser mon livre apparemment tombé sur le sol après m'avoir glissé entre les doigts. Je ne cherche pas à m'échapper de cette situation non plus, bien que je ne me sente pas totalement à l'aise. Soudain, la porte de ma chambre s'ouvre à la volée sur Theodore, dit Teddy, le plus jeune de mes quatre frères. "Eh Kay'! Tu devineras jamais ce que Matt a fait tout à...l'heure. PAPAAAAAA! Ta fille est en train d'embrasser un garçon dans sa chaaaaaaambre!"

Ne vous inquiétez pas, Lucas s'en est sorti vivant. Bien que je suis sûre qu'il entend encore mon père lui crier qu'il lui broiera lui-même les "noix" s'il recommence tout en le menaçant de sa batte de Baseball. Quant à moi j'ai été privée de sortie pendant une semaine, pour avoir été seule dans ma chambre avec un garçon. Encore aujourd'hui, je trouve sa réaction un peu limite, mais bon. Lucas et moi avons continué à nous voir tout de même pendant tout le reste de l'année. Il a été mon cavalier au bal de fin d'année et également pas mal de mes premières fois. Je l'ai aimé. Réellement. Comme une folle. Nous avions prévu de faire tant de choses ensembles: Aller à l'université, prendre un appartement. Nous marier, après nos études. Et j'y croyais vraiment. Dur comme fer, même. J'étais tellement heureuse d'être amoureuse que j'ai été aveugle. Moi qui ait toujours plus ou moins blâmé mon père de ne pas avoir remarqué que ma mère s'éloignait de lui, je ne suis pas mieux. Lucas n'étais en réalité pas quelqu'un de bien. Pas vraiment. Peu de temps après avoir fêté nos un an ensembles, il m'as quittée par sms. Il a même profité du fait d'être parti en vacances avec ses potes pour ça. Pour éviter que je lui fasse une scène, par peur de la confrontation. Au début, j'ai cru à une blague et j'en ai ri...Jusqu'à ce que j'assimile la nouvelle. Résultat des courses, j'ai eu le coeur brisé et ait ingurgité des kilos de glaces tout en me morfondant devant la télévision. Il m'avais rendue comme ça, faible. Et puis un jour, mon père m'as annoncé qu'il projetait de vendre la maison. Il voulait déménager, quitter cette ville qui avait abrité tant de mauvais souvenirs, de trahisons, nous laissant un gout amer. J'ai donc approuvé. Il a voulu s'exiler ici, à Sitka. Très, trèèèèès loin de l'endroit où je suis née. Mais j'ai accepté de suivre, accompagnée par Teddy. Mes trois autres frères, alors déjà adultes et ayant quitté la maison depuis longtemps, n'ont naturellement pas été d'accord pour déménager. Donc nous sommes partis. Je suis tombée littéralement amoureuse de l'endroit, m'y sentant tout de suite chez moi. Et c'est encore le cas aujourd'hui d'ailleurs.